Shotaro cofondateur de Safe to bee : “Pour moi, Passeport est un incubateur mythique”

Lors de la soirée de clôture de la campagne de crowfunding de Safe to bee, nous avons eu l’occasion de retrouver toute l’équipe dans une ambiance très conviviale. Nous avons pu interviewer Shotaro, cofondateur du projet, qui nous a parlé de leurs actualités et de son retour d’expérience avec notre association Passeport Armorique pour Entreprendre.

Passeport Armorique pour Entreprendre : “Bonjour Shotaro, peux-tu te présenter ?”

Shotaro : “Bonjour, j’ai 27 ans et je viens de Paris. J’ai étudié à Rennes School of Business et à l’INSA Rennes en double-diplôme, et j’ai terminé mes études il y a 8 mois. Je suis actuellement à 75 % sur le projet Safe To Bee. 

P. : “Comment est né votre projet Safe To Bee ?”

Je pense que ça m’est “tombé dessus”. Au départ, c’était un projet que l’on devait faire en école via mon programme double-master “Master of Science sur l’innovation et l’entrepreneuriat” à l’INSA Rennes. On a participé en groupe au Challenge de l’innovation Orange-Nokia dont la problématique centrale portait sur le climat et l’innovation. On a essayé de trouver un projet qui nous plaisait à tous, c’est comme ça qu’est né Safe too be. On a fait le concours, on a été sélectionnés en région, et après on a gagné le concours en national. L’aventure ne faisait que commencer !

P. “Peux-tu nous expliquer votre concept ?”

Safe To Bee est un piège à frelons connecté. Le principe est simple : le frelon vient dans le piège pour se nourrir, ensuite, on le laisse s’échapper. Grâce à une caméra qu’on a développée, on le suit pour capter la dernière direction qu’il a prise et qui va nous conduire vers l’emplacement du nid. 

La première fois que le frelon est venu se nourrir, il a laissé des phéromones, et il peut ainsi revenir avec ses acolytes pour venir manger l’appât qu’on a déposé. En suivant ses allers-retours, on peut calculer la distance du nid et définir une zone approximative de son emplacement. 

P. “Comment est organisée votre équipe ?”

Nous sommes 3 dans le projet : Valentina gère la partie tech, grâce à sa formation en Génie civil, Hugo s’occupe de la partie informatique, et moi, je prends en charge le commercial, la communication et la comptabilité. 

P. “Quelles sont vos actualités ?”

Nous venons de clôturer une campagne de crowdfunding sur MIIMOSA et nous avons atteint 100 % de l’objectif avec un financement de 2 280 euros, grâce à 75 contributeurs. Cette somme va nous permettre d’acheter du matériel. 

Nous cherchons également à agrandir l’équipe en intégrant une personne experte – avec au moins 5 ans d’expérience – avec des compétences en technique / électronique / robotique / mécanique. 

P. “Quelles sont vos prochaines étapes pour le projet ?”

Notre objectif est de créer le prototype, puis de pouvoir le vendre aux apiculteurs pour leur proposer une solution efficace contre les frelons asiatiques. 

P. “Qu’est-ce que l’association Passeport Armorique pour Entreprendre vous a apporté ?”

L’association Passeport Armorique pour Entreprendre nous a toujours aidés et accompagnés pour trouver des solutions concrètes. Il y a une vraie proximité, écoute et disponibilité qui en fait, pour moi, un incubateur mythique. 

J’ai aussi beaucoup apprécié les ateliers thématiques, dont celui avec une avocate qui nous a appris beaucoup de choses sur les statuts juridiques, le pacte d’associés, et les différents types de litiges que l’on peut rencontrer. Je retiens également les enseignements d’un autre atelier animé par un Responsable communication, c’est une chance d’être au contact d’un professionnel d’une grande entreprise qui peut témoigner de son expérience. 

Grâce à l’association, nous avons également participé cette année à l’Open de l’Industrie en tant qu’exposant. Cela m’a permis de nouer de nouveaux contacts précieux pour notre projet dans le milieu de la tech ainsi que dans la logistique.

P. “Selon toi, quels sont les avantages à entreprendre dès les études ?”

Le temps passe trop vite ! Je pense qu’il faut se lancer pendant les études parce qu’on a du temps : on a tous nos week-ends. J’aurais voulu entreprendre plus tôt dans mes études, même à partir du lycée, ça m’aurait fait gagner du temps. 

P. “Si on veut en savoir plus sur votre projet Safe to bee, comment suit-on vos actualités ?”

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